Récit de Didier Chartres, 41 ans. Directeur de l’école française

Deuxième partie , chapitre 2.

Récit de Didier Chartres, 41 ans. Directeur de l’école française.

Ce jour là, le mercredi 21 novembre.

Dans la classe de CM je faisais la leçon de mathématique. Il y a une élève Diyora qui ne comprenait rien. Je lui ai expliqué. J’étais un peu énervé. Et soudain j’ai regardé par la fenêtre. Il y avait un petit garçon avec 6 copains ou frères. Ils étaient sales et hébétés. Alors j’ai dit à Guèrate de me remplacer et que je reviendrai après 5 minutes. Je suis descendu et je suis allé les voir. Je leur ai dit :

 Qui êtes vous ? Où vous allez ?

Ils m’ont répondu :

 Nous sommes des frères. On s’est sauvé de la maison et on va à l’Océan Atlantique.

 Pourquoi êtes-vous partis ?

 Ben parce-que notre père voulait nous tuer.

J’ai vu un de ces enfants qui n’avait pas de chaussure. J’ai dit :

 Je vais t’acheter des chaussures.

Il a sauté de joie.

Ils étaient tous des jumeaux sauf le petit. Il était tout seul et il était muet.

Je connaissais une famille qui n’avait pas d’enfants. Et je voulais que les enfants aillent chez eux. Je leur ai téléphoné. Il m’ont dit d’accord. Et je les ai accompagné chez mes amis. Lucie mon amie qui voulait être mère était heureuse. Et les sept pauvres enfants vivaient dans une belle maison et allaient à l’école et ils vivaient heureux.
C’était une famille de Gravot et pas Doutreleau.

Diyora.